« Michela Murgia est née en 1970 à Cabras en Sardaigne. C'est une romancière et une femme politique. Elle a été candidate à la présidence de la région Sardaigne lors des élections régionales italiennes.
Michela Murgia nous parle de la vie, de la culture, des traditions sardes. Nous sommes dans les années 50, dans un petit village reculé de Sardaigne avec ses rites ancestraux, ses croyances et ses us et coutumes.
« Fillus de anima » ou la fille de l'âme, une mère très pauvre, donne sa quatrième fille, Maria, à Tzia Bonaria, une femme stérile (et plus riche qu’elle) pour qu'elle l'éduque, la nourrisse et l'aime. Tzia est une femme veuve dont le mari est mort à la guerre avant le mariage et pour ses concitoyens « l'Accabadora », la dernière mère, celle de la fin de vie. Maria l'entoure de ses soins, de tendresse, d'amour. Tzia a un secret au sujet duquel Maria se pose beaucoup de questions qui resteront longtemps sans réponse.
Ce livre raconte les relations de Maria avec sa mère adoptive, sa mère naturelle et ses sœurs. Chacune doit trouver sa place. C'est une belle histoire, rude, âcre, qui ressemble à la Sardaigne, sèche, rocailleuse, mais pleine de soleil. Un livre qui fait réfléchir sur la vie, la mort, la souffrance, l'amour filial et parental. »
Dominique, lectrice du Comité de lecture