Ciné-club : cycle "Frisson" Les Oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963 – 2h00)

Depuis ses débuts, le cinéma, vecteur d’émotions, s’est intéressé à la peur. Peur de l’autre, peur du danger, peur de soi-même, peur de ce que l’on voit à l’écran, le frisson est l’une des émotions que des générations de réalisateurs se sont employés à provoquer, avec plus ou moins de succès. Pour ce nouveau trimestre du Ciné-club, la médiathèque va s’intéresser à ce genre à part qui sera à l’honneur lors du prochain Salon du livre jeunesse, les 10 et 11 avril prochains.

En route donc pour un grand voyage vers le frisson, via la découverte, ou la redécouverte, de trois maîtres du genre :

• Mercredi 8 janvier à 19h00 : Les diaboliques (Henri-Georges Clouzot, 1954 – 1h55)

           Dans une institution destinée à l'éducation des jeunes garçons, Christina et Nicole, respectivement épouse et maîtresse du directeur Michel Delasalle, s'associent afin d'assassiner l'homme qu'ells ont fini par haïr. Mais quelques jours après leur méfait, le corps de Michel disparaît...

•  Mercredi 12 février à 19h00 : Les oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963 – 2h00)

           San Francisco, 1962. Une jeune femme et un avocat entament un jeu de séduction chez un oiseleur. Afin de le revoir, elle use d’un stratagème et décide de lui livrer elle-même un couple d’oiseaux, "les inséparables". Sur la route, elle est attaquée par une mouette. Bientôt d’étranges phénomènes liés au comportement des oiseaux annoncent un drame imminent

• Mercredi 11 mars à 19h00 : Shutter Island (Martin Scorsese, 2010 – 2h10)

           En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?